« Tout le monde doit mourir mais j’ai toujours pensé qu’on ferait une exception pour moi. »
William Saroyan

Les comptes-rendus-avis de lecture de la librairie Vaux Livres

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Maïté Bernard

Maïté BERNARD

Monsieur Madone
Le Passage

2 | 153 pages | 22-12-2008 | 14.2€

Clémentine a parcouru le monde et ses photographies parues dans divers magazines et revues en témoignent. Jusqu’à sa rencontre avec Monsieur Madone. Coup de foudre. Vie à deux, partage, amour, symbiose. Monsieur Madone est un ancien militaire et ses campagnes ont marqué son corps, la maladie ne l’oublie pas et à trente huit ans, plutôt qu’un dernier combat désespéré et perdu d’avance, il choisit de partir, de quitter le monde et Clémentine, proprement, quand il l’a décidé. Clémentine pourtant son double n’a pas senti venir ce choix ultime. Le vide l’aspire, elle ne peut vivre, oublier et quitter Monsieur Madone. Chaque geste, chaque pensée, chaque rencontre le rendent toujours plus présent (« Mademoiselle Le Flohic, je ne peux vous guérir de vos émotions »). Cinq après, elle retrouve sa belle famille et particulièrement son beau frère qui n’a pas pu ou su combler non plus ce vide. Pas à pas, mot à mot, ils vont s’ouvrir, se raconter. Enfin, ils acceptent de parler de Monsieur Madone, d’esquisser un sourire en pensant à lui, d’évoquer leurs sentiments, leur incapacité à se consoler, à être consoler. Des confidences faites de pudeur et de retenue qui leur permettront peut-être de regagner le camp de la vie.

Fiche #490
Thème(s) : Littérature française


Maïté BERNARD

Et toujours en été
Le Passage

1 | 259 pages | 19-08-2007 | 16.25€

Thomas exilé argentin a deux filles : Ilona dont la mère est décédée sous la dictature en Argentine et Malena née en France suite à sa rencontre avec sa seconde femme. Il vit dans le sud de la France près de Sète jusqu’à ce que des policiers surgissent chez lui pour l’arrêter pour un meurtre qu’il aurait commis en Argentine presque trente ans plus tôt. Thomas se cache et décide de partir vers l’Espagne en vélo en suivant le canal du midi. Ses filles l’accompagnent dans cet ultime voyage. Alternent alors les chapitres narrant la cavale le long du canal où le calme, la sérénité, la beauté paisible de l’environnement propices aux confidences et ceux revenant sur le passé de la famille et la recherche de la vérité sur des événements ayant bouleversé à jamais la vie des hommes les ayant vécus. Le contraste des ambiances de ces deux récits renforce l’attachement du lecteur à cette destinée tragique.
Premier roman

« La peur ne s’apprend pas et respirer non plus, pourtant on sait faire »

« Il faut être très orgueilleux ou très naïf ou très bête pour croire qu’on choisit sa vie. On fait comme on peut avec ce qui nous arrive. - Tu as quand même choisi de te battre contre une dictature. - Bien sûr que non. Les circonstances vous font, d’abord et avant tout. Nous on ne fait que réagir. »

Fiche #270
Thème(s) : Littérature française