« Celui qui aime ne finit pas toujours perdant. Contrairement à celui qui n’en a pas la faculté. »
Maria Ernestam
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Geoffroy est l’antihéros (suisse en plus !) dans toute sa splendeur (« Mes tentatives pour donner un cours un tant soit peu satisfaisant ou raisonnable à mon existence ont échoué. Certains ont le sens de l’orientation... Pour d’autres, de quelque façon qu’ils l’orientent, la carte reste indéchiffrable. »), son amoureuse dont il est toujours épris vient de le quitter, il fait un travail guère passionnant et est pressuré par sa hiérarchie. Il a un frère jumeau à qui, ayant abandonné ses idéaux de jeunesse, tout réussit selon les critères de réussite habituels évidemment... Autour de lui, tous ont leur certitude alors qu’il plonge dans l’incertitude et le doute absolus. Seuls moments à part : les répétitions pour une pièce de théâtre d’avant-garde. Il a en effet été repéré par la metteuse en scène qui lui voue une admiration sans faille (attention passages d’anthologie !). A force de subir sa vie, il quitte son poste pour devenir manutentionnaire et il se retrouve chez un psy, le bien nommé Somme, et son ficus va débloquer sa parole ! Les ficus pourraient-ils sauver l’humanité ? La tragédie humaine traitée avec drôlerie et ironie, un ton grinçant, ironique, moqueur, à déguster sans modération.
Premier roman
« Les enfants ont un doudou, les vieux ont Dieu. »
Fiche #2880
Thème(s) : Littérature française