« Comment chacun sait, derrière chaque femme fatale se cache un homme qui cherche avec désespoir ses chaussettes. »
Dorothea Razumovsky
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Le narrateur, fan du Real Madrid, a trouvé l’âme sœur, mais catastrophe, elle, de son côté, adule le FC Barcelone. Et pourtant, ils rentrent tous les deux sur le terrain et le match va être vif et vivifiant. Le Classico se jouera donc tous les jours ! Quelques feintes et autres passements de jambe, un pénalty et un gardien de but angoissé, des tactiques différentes et ils se renvoient en permanence la balle, même si elle joue principalement un poste d’attaquant et fait preuve d’une terrifiante efficacité... Lui préfèrerait garder le terrain pour eux deux, elle est prête à faire rentrer d’autres joueurs, quelques cartons jaune ou rouge, une mi-temps pour se ressourcer et permettre des retrouvailles. Un texte truffé de références footballistiques particulièrement frais et original qui aborde la question du couple, de la vie, du bonheur et du foot sous des angles totalement inattendus ! La philosophie, le ballon et la vie ne font plus qu’un !
« On dit que c’est le papillon qui choisit la fleur, alors qu’en fait ce sont les fleurs qui décident de s’offrir ou non à tel ou tel papillon. »
Fiche #1970
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Lim Yeong-hee
Monsieur T-K travaille au sein d’une entreprise pharmaceutique spécialisée notamment dans les insecticides. Lors d’une soirée où son patron est présent, il est le seul à oser affronter un rat. Cela lui vaut d’être remarqué par son patron et désigné pour partir à l’étranger pour une mission de quelques mois voire quelques années. Il débarque à C. en pleine épidémie et dès qu’il foule le sol de C. sa vie devient un cauchemar. Soupçonné d’être contagieux, il est mis en quarantaine, puis libéré, il se retrouve sans sa valise dans un appartement au cœur d’un quartier envahi d’ordures pestilentielles. Son contact dans la succursale de C demeure injoignable et il apprend que son ex a été retrouvée sauvagement assassinée dans son appartement tandis qu’il ne se souvient de rien. Les policiers frappant à sa porte, il choisit la fuite et se retrouve parmi les SDF et les rats alors que l’épidémie paralyse toujours C.. La descente aux enfers continue, jour après jour, il disparaît, quitte l’humanité. Il s’éloigne de tous et de tout et personne ne s’en préoccupe. Hye-young Pyun nous offre un premier roman sombre, parfois absurde, souvent kafkaïen, toujours angoissant, féroce portrait d’une solitude provoquée et d’une chute incontrôlée.
Premier roman
"Tout comme les raticides accroissent la résistance des rats, les épidémies rendent les hommes plus forts. La race humaine n'est pas une espèce facile à éliminer"
Fiche #1171
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Françoise Nagel,
Lim Yeong-Hee