« Les gens ont inventé des religions parce que la notion d’être seul confronté à la réalité est trop douloureuse, l’idée qu’un être humain va disparaître sans laisser de trace trop insupportable, l’insignifiance de l’existence humaine trop vexante. »
Anna Enquist
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L’ombre et la folie de grands écrivains accompagnent tant dans l’écriture que dans les thèmes abordés ce « road-movie » d’un jeune Européen déboussolé aux Etats-Unis. Arrivé à Los Angeles, entre introspection et observation, autoportrait et portrait d’une Amérique à vau-l’eau, le jeune homme d’à peine vingt ans se livre, voyage, observe, participe, analyse, critique, interroge, aime, exècre… Voyage initiatique, parti pour ne pas revenir, il retrouvera pourtant la famille, les amis et le sempiternel et classique récit imposé du retour du grand voyageur, mais heureusement Quentin Mouron est à la plume et même cet ultime exercice sera singulier !
« On vend du rêve, c’est bien vrai – on sait aussi vous le reprendre. »
« Quand je joue, je sais pourquoi je joue, quand je vis, je ne sais pas pourquoi je vis. »
« Au fond, c’est l’habitude du malheur qui nous le rend incontournable. »
« La seule liberté, la minuscule – mais l’unique – c’est de se tromper soi-même, et d’abuser les autres. »
Fiche #1249
Thème(s) : Littérature étrangère