« Il serait bon un jour de coffrer tous les députés, comme ça, ni vu ni connu, afin que ces législateurs sans cervelle sentent dans leur propre chair - puisque leur âme leur fait aussi défaut - ce que signifie : être prisonnier. »
Egon Schiele
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« Il est des lieux investis par la magie et la lumière. », l’hôtel du Rayon vert en est. Il n’est pas situé n’importe où, à Cerbère, non loin de la frontière entre l’Espagne et la France. Un lieu de passage, un lieu d’exil, selon les périodes, dans un sens ou dans l’autre, hier fuir Franco, fuir le nazisme, exils des anonymes comme des intellectuels, aujourd’hui fuir les guerres, la pauvreté et toujours le drame et le déchirement de l’exil. « Mais aujourd’hui, passions éteintes, est-il raisonnable d’interroger le présent pour décrypter le passé ? » Pour en parler et faire poindre une lueur d’espoir, Franck Pavloff suit une palette de personnages, anonymes ou non (le poète Machado, le philosophe Walter Benjamin…) vivant tous un engagement, une passion, la musique, la photographie, l’histoire, l’attention aux autres, la beauté de leur lieu de vie et avec comme point d’ancrage l’humanité.
« L’œil n’est pas fait pour voir mais pour recevoir. »
Fiche #3249
Thème(s) : Littérature française