« Une farce que le bonheur, il n’est finalement jamais là où l’on est. »
Laurence Vilaine
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La femme d’Antoine Piazza, en 2010, suite à un accident stupide, se retrouve plongée dans le coma, allongée sur un lit d’hôpital de Tours, proche de la Loire. Antoine et sa fille la veillent ( « Le corps de Camille… Étendu sur le lit, il n’était pas une compagnie, à peine une présence. ») et ce récit nous raconte avec mesure et sensibilité ces moments. Antoine Piazza observe, suggère, fait ressentir, dans une atmosphère feutrée, calmement, avec douceur et mesure. Il nous parle du monde hospitalier et de son personnel, des malades et de maladies, de la maison des Parents, de sa femme, de sa fille, de dignité, avec la mort qui rode autour. Il nous parle de ses doutes et de ses inquiétudes mais aussi de ses espoirs. Il nous parle de ce corps immobile devenu étrange et étranger, sans douleur, absent. Antoine Piazza a trouvé le ton juste pour nous faire part de cette épreuve, nous faire appréhender avec délicatesse, sans pathos, sans cris ni pleurs, ses sentiments, ses peurs et son espoir de voir ce corps reprendre vie.
Ecouter la lecture de la première page de "Tours de garde"Fiche #1581
Thème(s) : Littérature française