« L’homme meurt si on le prive de pain, mais il dépérit et se fane en l’absence de rêves. »
Jon Kalman Stefansson
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« Il fallait que je vous dise » débute par la rencontre entre Aude et Martin Winckler dans un café au Canada. Elle a souhaité le rencontrer pour connaître son chemin jusqu’à l’IVG. En effet, Martin Winckler, médecin généraliste, s’est engagé pour l’IVG et a aidé et accompagné des femmes dans ces moments douloureux. Pour Aude, c’est l’occasion de revenir sur son expérience personnelle et intime puisqu’elle a elle-même avorté. La confrontation de leurs expériences et vécus dresse un portrait sensible et émouvant de l’histoire de l’avortement mais aussi de ces instants où chaque femme se sent seule, perdue, dans le doute absolue, où elle doit choisir alors qu’elle a l’impression de ne pas avoir le choix, où elle craint parfois d’être influencée, où des émotions et des sentiments aussi inconnues que contradictoires l’assaillent. Un récit émouvant, sensible, sincère qui illustre parfaitement et avec une grande humanité qu’« aucune femme ne recourt de gaîté de cœur à l’avortement. » mais que cela demeure toujours son droit absolu. Indispensable.
Fiche #2335
Thème(s) : Adulte Bandes dessinées