« Une farce que le bonheur, il n’est finalement jamais là où l’on est. »
Laurence Vilaine
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« On ne choisit pas non plus les trottoirs de Manille de Paris ou d’Alger pour apprendre à marcher… » et Nami n’a effectivement pas choisi ! Il est né dans un petit village de pêcheurs, quelque part près d’un lac, dans une région occupée par les Russes. Une catastrophe a eu lieu et le lac s’assèche jour après jour comme la vie sauvage et la vie humaine. Nami va subir violence, douleur, désespoir mais l’espoir de retrouver sa mère le maintient du côté de la vie. Pour cela et pour fuir la violence, il partira vers la capitale, elle aussi en piteux état, détruite. Il rencontrera une petite communauté qui lui apportera de l’aide et du réconfort, de l’espoir et la force après ce parcours initiatique de retourner près de ce lac, là où tout a commencé. Nami deviendra un héros en refusant de rejoindre le cas de la destruction et de la mort. Un style précis, travaillé pour décrire et faire ressentir une atmosphère d’une noirceur permanente et affirmée où le droit a disparu, où chacun lutte pour sa survie et doit toujours être prêt à fuir ou combattre le quotidien et l’ombre russe si pesante.
Ecouter la lecture de la première page de "Nami"Fiche #2254
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Christine Laferrière