« Peut-être n’est-ce pas Dieu qui a créé le pêché, mais plutôt l’inverse. »
Jon Kalman Stefansson
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De 1941 à 1943, pendant neuf cents jours, Leningrad est assiégée par l’armée allemande. La survie s'organise pendant ce long blocus. La vie doit continuer et continue. Les petits gestes quotidiens perdurent malgré la peur, l'extrême difficulté de la vie. Malgré la famine, l'invention est présente pour tenter d'exploiter au mieux le peu de denrées disponibles. Lidiya Ginzburg nous offre une description précise et objective de tout ce qui constitue la vie au jour le jour pendant ce blocus, du plus anodin au plus essentiel ou héroïque : "Un homme en train de se noyer se débat, et ne s'en plaint pas - ce n'est pas déagréable de se débattre".
Avis de Jorge Semprun : "Etonnant récit, précis, dépouillé, d'une sobriété exemplaire. Nul pathos dans ces pages : une description phénoménologique, d'enquête anthropologique. Nul recours aux motifs idéologiques habituels de la littérature soviétique de l'époque".
Fiche #97
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Michel Doury