« Elle ne sait pas que l’oubli est un fragile labeur contre l’effondrement. »
Fabienne Swiatly
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Rose Meller, femme, écrivain, juive, en 1932 à Vienne, sut de quoi était capable la justice et la puissance dévastatrice d’une sentence. Ce roman, écrit après la guerre, restitue sous forme d’allégorie, son histoire mais aussi les remous et dérives de l’époque. Un avocat (narrateur) du parti socialiste autrichien défend un juif viennois pour une affaire qui semble ordinaire. Cet homme s’est vu refuser la réparation de son monocle et a décidé d’en emprunter un en attendant la réparation… Accusé de vol, le procès est ouvert. Joutes oratoires entre un avocat, un procureur et un juge. Les regards se font agressifs, méprisants, hargneux, les camps s’affrontent. M. Joseph Schmidt ira jusqu’au bout de son désir de justice. Jusqu’au bout du monde, puisque, après l’arrivée d’Hitler et les fuites ou exils des protagonistes vers les Etats-Unis, le procès reprendra sur cette terre, mais quelle différence, la justice et ses travers ne traversent-ils pas les continents ?
Ecouter la lecture de la première page de "La sentence"Fiche #1324
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Georges Andersen