« La vie est légère, il n'y a que l'homme pour la rendre pesante. »
Thierry Luterbacher
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L’existence de Leo Pontecorvo ne souffre d’aucun accroc. Professeur de médecine reconnu, il exerce dans le service des enfants atteints de cancer. Son action et son dévouement sont reconnus. Sa vie familiale avec sa femme Rachel et ses deux fils baigne dans le bonheur dans le milieu bourgeois et juif romain. Néanmoins, après des vacances avec sa famille et la petite amie de l’un de ses fils âgée de douze ans, il apprend par le journal télévisé lors d'un repas familial que cette gamine l’accuse d’avoir tenté de la séduire voire plus. Honte ou stupéfaction, honte et stupéfaction, il ne réagit pas, ne se défend pas mais se recroqueville sur lui-même, s’isole. Vite jugé, vite condamné, par tous. Il ne sait se battre, a toujours été protégé et n’est absolument pas préparé à cette épreuve. Il revient sur son enfance, sa vie, sur le déroulement de ces vacances, sur la terrible efficience de ce piège qui se referme sur lui, et assiste comme un spectateur à sa descente en enfer d’autant plus que personne ne l’aide et qu’il semble l’accepter. Mise à mort collective d’un homme, l’histoire se répètera-t-elle indéfiniment ? Un récit sombre, une étude psychologique particulièrement noire, miroir de notre société et de notre histoire collective.
« Dans la nature tout obéit à la logique perverse de la folie. Les cellules de votre prostate ou de votre colonne ne sont pas les seules à devenir soudain folles. Vous aussi vous devenez fou. »
« La vérité est tout ce que les images ne disent pas. »
Fiche #1024
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Fanchita Gonzalez-Batlle
Alessandro Piperno nous propose dans son premier roman une galerie de portraits de la famille juive du narrateur Daniel : un grand-père superficiel aimant trop les femmes des autres, un oncle séduisant qui quittera l'Italie pour Israel, un père absent bourgeois adulant le luxe et les grands de ce monde, un frère plus doué, chaque personnage portant un sentiment de culpabilité. Daniel ne sait où se situer : la communauté juive lui "reproche" un parent non-juif et et les "non-juifs" le repousse le renvoyant aux origines de l'un de ses parents. Les tourments de Daniel dans ce monde et son impossibilité à séduire la belle Gaïa accompagnent cette chronique de la vie romaine. Un roman à grand succès en Italie.
Fiche #42
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Fanchita Gonzalez-Batlle