« Si je reviens avec entêtement aux eaux glauques de mon passé, c’est avec l’espoir de m’y noyer. »
Elisabeth Laureau-Daull
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Un paisible petit village montagnard, un lieu retiré, isolé où « Des humains se racontent des histoires » bien loin de l’agitation et la folie du Monde. Un col interdit, le col de la Passe, pour descendre vers le Monde, une Montagne Lumineuse, un Alpage maudit où disparaissent bêtes et humains, une brume omniprésente, une forêt qui bruisse, des ombres et des histoires, des légendes et des croyances : beaucoup vivent « comme emmurés en elles, sans jamais chercher à les comprendre. » Et les légendes découlent souvent de l’histoire passée. En ce lieu, vivaient les siffleurs, bergers capables de communiquer de vallée en vallée, disparus, ils hanteraient aujourd’hui l’Alpage. Est-ce lié à cette disparition, mais les enfants naissent souvent sans la parole : « Mais rien ne s’oublie et rien ne se nie ! Rien ne s’enterre et rien ne se perd ! Si on ne soigne pas les plaies, elles gonflent en silence, si on retient les larmes, elles finissent par former un puits, si on étouffe les cris, ils ressortent sous la forme de flammes de dragon ! Si on ne reconnaît pas les morts, ils reviennent hurler dans les rêves ! enfin, si on empêche une langue de se dire, on coupe la parole à nos enfants ! » La jeune Gayané (muette) après un rêve décide de partir vers cet Alpage, à la rencontre de son histoire, sur les traces de leur histoire commune. Elle sera accompagnée par Hélias son ami, par Maniolos le doyen des bergers, par La Mule une brigande accompagnée de son âne. Maniolos, « passeur de mémoires », sera le guide de cet équipage, assurera la transmission, de son passé et d’un secret qui expliqueront les causes de son mutisme à Gayané et transfigurera la vie du village. Une prose poétique pour un conte puissant et exceptionnel sur fond de secret, de silence et de vengeance, une douce plongée dans un monde merveilleux.
« Mais le monde ne tient pas en carte. »
Fiche #3213
Thème(s) : Littérature française
Dorothée est de retour sur l’île privée appartenant à son père, riche dirigeant d’entreprises pharmaceutiques. Elle a passé son enfance, ici avec lui, sa mère les ayant quittés subitement et sans explication. Aujourd’hui, il est seul dans son lit et vit ses derniers jours. Tortu, son homme à tout faire, prend soin de lui et de l’île. A peine installée, la nuit est marquée par une terrible tempête, les murs de la villa tremble et le lendemain matin, l’inattendu la surprend : la plage d’une île de Gascogne voit son premier iceberg échoué ! Etrange ? Inquiétant ? Dangereux ? Inexpliqué et inexplicable ! Dorothée veut prévenir les autorités alors que Tortu ne voit pas cette décision d’un bon œil ayant peur de perdre sa quiétude et sa solitude. Rapidement un homme mystérieux dit venir voir son père pour un fait d’une haute importance, et les évènements improbables vont s’enchaîner. Un récit prenant qui débute dans l’étrangeté, qui voit sa tension s’accroître pour terminer dans l’explosion d’une boule d’émotion inattendue mais c'est aussi l'histoire d'un amour fou, puissant, éternel au-delà de la mort. Un premier roman singulier, maîtrisé par sa trame et son style, une vraie réussite.
Premier roman
« Elle se demanda quand l’humanité avait commencé à foirer sa façon d’habiter cette planète. A l’époque de la révolution industrielle, du commerce triangulaire, de la maîtrise du feu ? S’était-on fourvoyés à partir du moment où l’on s’était élevés au-dessus de notre propre condition de primates ? »
Fiche #3075
Thème(s) : Littérature française
Dès les premiers mots, la tension et les questionnements s’installent, certaines réponses apparaîtront discrètement au fil du récit. Une femme mystérieuse vit seule (retrait volontaire ou survivante d’une apocalypse ?), isolée, perdue au coeur de la nature. Toujours sur le qui-vive, la méfiance, la vigilance et la lutte pour la vie, pour la survie. Cueillir, tuer pour se nourrir, tuer pour se protéger, toujours dans le respect de la nature. Une nature sauvage qu’elle a apprivoisée et qu’elle connaît parfaitement. Pas d’artifice, retour à l’essentiel « … elle tient la culture pour ennemi de la nature. », pas de faux-semblants, « … accepter d’être au monde et travailler à sa propre survie jusqu’au soir. Et le lendemain, recommencer. ». Amnésie volontaire, amnésie subie ou femme sans passé, elle n’a aucun souvenir, elle est dans le présent, à l’affût, « Seul le présent est dangereux ; le passé n’est plus et le futur n’existe pas encore. ». Pourtant, un coup de feu au loin lui rappelle qu’elle n’est pas seule, pas question de voir quelqu’un l’approcher mais ce coup de feu va néanmoins fissurer sa carapace donnant lieu à cette confession... Un récit tendu, tragique comme la destinée humaine, beau et violent comme la nature sauvage, fascinant, questionnant et dérangeant.
« … on a beau dire, la tristesse, c’est ce qui meurt en dernier. »
« La somme de la sagesse humaine a précipité le monde à sa fin. »
Fiche #2968
Thème(s) : Littérature française
Histoire d’une aventure, aventure en montagne, aventure humaine, plongée dans la nature, plongée en soi. Deux chiens, Moïra et Zéphyr, Gaspard, le bien nommé premier de cordée, Vik, un colosse du Grand Nord, Ysé, une femme, et Solal, le petit nouveau fou de joie de les accompagner. Ils viennent pour aider les personnes isolées de la vallée. Une vallée au sommet vertical le Bord du Monde qui n’a jamais été atteint, un sommet mythique, mystérieux qui continue de se dérober à tous. Or le projet secret de Gaspard, sa quête d’absolu, est d’atteindre ce sommet accompagné de Solal, l’endroit où rêve et réalité se rejoignent si proche des étoiles. L’aventure est éprouvante : neige, froid, vent, dangers multiples, dépassement de soi… un lieu propice aux légendes, aux croyances et aux rares rencontres mais toujours étonnantes comme celle du Père Salomon qui pense pouvoir aider Gaspard dans sa quête… Exigeant comme la montagne, attirant comme la montagne, beau comme la montagne, intriguant comme le mystère de la montagne, un premier roman philosophique d’aventures en altitude éclairé par une poésie à la hauteur de la rudesse de l’aventure.
Premier roman
« …la véritable ascension est une ascension intérieure. »
« Car la montagne est un exhausteur de goût, un exhausteur de vie ! »
« Tu vois, je ne grimpe pas par goût du risque, je ne grimpe pas par désir de mort, au contraire, aller là-haut affine ma conscience de la vie. »
« … que ferions-nous ici, sans les livres ? C’est eux qui nous font sortir : un vers, juste un vers, des filaments d’encre sur du papier et voilà que nos esprits filent par-delà la cheminée rejoindre les étoiles gelées. »
Fiche #2871
Thème(s) : Littérature française
Hokee, une jeune Navajo, est née du viol de sa mère par un général du Bureau des affaires indiennes. Elle vit seule dans une grotte à l’écart de son clan, le clan de l’Homme qui Marche, et observe de loin la vie des siens mais aussi les liens qui se créent entre certains et le général Bouton d’or. De son père, elle ne possède en effet qu’un bouton, un bouton d’or qui la suivra de son enfance jusqu’au moment où elle réglera le problème de ses origines et de son identité. Le général est aux ordres d’une compagnie minière, qui exploite, surexploite les sols pour en tirer minerais, uranium, pétrole sans se préoccuper des conséquences sur les Navajos et du désastre écologique. Le glas qui sonne, les terres sont confisquées, le clan doit partir… On suit le parcours initiatique de cette jeune fille, elle se construira en parallèle de la disparition du clan de l’Homme qui Marche, sous les coups, les violences, les ruses de l’homme blanc, son alcool (« … l’alcool est un monstre dont le sang bouillant déversé par les Blancs sur notre peuple s’empare de l’esprit de nos hommes, le torture, pour mieux l’asservir finalement. ») et ses billets verts. Elle passera par de terribles traumatismes, des souffrances extrêmes. Elle se glissera dans plusieurs identités, Hokee, l’abandonnée puis Fille du Vent, et enfin June, un chemin chaotique pour accéder à un espoir de liberté sans jamais oublier les siens et sa culture première. Catherine Gucher rend compte par ce récit fouillé, érudit et précis de l’histoire d’un peuple, hommage à une culture asservie, violentée par les Blancs accompagnés de leur puissance destructrice. Elle donne corps à une palette de personnages variés, aux caractères multiples, permettant d’évoquer les rites, croyances et légendes de leur peuple : histoire d’un peuple, histoire d’un pays, triste histoire de l’humanité (a-t-on appris quelque chose ?). Un superbe roman qui prend une belle place à côté de ceux de Louise Erdrich
« Cette terre est leur coffre-fort et c’est pour ça qu’ils nous en chassent. Ils n’auront de cesse d’avoir épuisé toutes les ressources du sol, et ils n’auront de cesse de nous avoir exterminés. »
« A quoi sert de lire si vous devez souffrir de tout ce qui est écrit ? »
Fiche #2842
Thème(s) : Littérature française
Le calme règne à Mandeville, petite ville québécoise, entre la chasse et les tournées au café, pas grand-chose ne se passe, « Les paysages sont reposants. Les gens, pas trop compliqués. ». Trop calme ? Les vacanciers délaissent la région et les commerçants commencent de se plaindre de voir les clients s’évaporer et les chiffres d’affaire chuter. Le problème est évoqué avec le garagiste lors d’un conseil municipal houleux quelques jours avant la découverte du corps d’un voleur de plants de cannabis. Immédiatement Mandeville fait la une de l’actualité, « Parlez-en bien, parlez-en mal, mais parlez-en. », les projecteurs se tournent vers elle, et les journalistes (même TF1 en parlera, c’est dire !) et les premiers touristes arrivent. Alors pourquoi ne pas amplifier le phénomène, jouer la carte du tourisme du crime et tuer quelques personnes qui le méritaient bien ? Un justicier, sans trop se forcer, « Le goût de tuer est en nous », défenseur de Mandeville (qui va être rebaptisée Meurtreville) est né ! Il enchaîne les meurtres jusqu’à se faire doubler par un concurrent, un traître ! Un court polar original, drôle et gentiment immoral. On avait connu avec « Sonate de l’assassin » un pianiste qui tuait pour atteindre le sublime, voici maintenant un village qui tue pour survivre !
Ecouter la lecture de la première page de "Bienvenue à Meurtreville"Fiche #2677
Thème(s) : Littérature française Polar/Thriller/Noir
Gabrielle est une nouvelle venue sur l’Île d’Orléans, bout de terre sur les eaux du Saint-Laurent face à Québec. Elle apporte avec elle sa réputation, ex-détenue, limite tête brûlée, en tous cas prête à aller très loin pour faire avancer sa cause : la protection de l’environnement, de la planète et de ses espèces et la lutte contre la corruption. Alors les projets d’une grande compagnie pétrolière sur l’île, vous imaginez ce qu’elle en pense ! Alors quand un ouvrier guatémaltèque est retrouvé assassiné et que l’enquête officielle s’intéresse uniquement au contremaître, coupable idéal, Gabrielle secondée par « Chef » un ex toujours amoureux, jeune retraité de la police amateur de polars et de romans noirs, est bien décidée à mener sa propre enquête…
« On se flagelle, ça nous donne l’illusion d’agir, alors qu’on reste tranquillement assis sur nos sièges chauffants. »
« L’amateur de polar est un sadique qui n’ose pas passer à l’acte… »
« Il ne faut pas être surpris qu’il y ait de plus en plus de criminels envoyés à l’asile plutôt qu’en prison : tant qu’on a affaire à des dingues, on n’a pas à se poser de questions. On laisse le fou dans son coin, on le regarde se débattre, comme s’il n’avait rien à voir avec nous. »
Fiche #2556
Thème(s) : Littérature étrangère Polar/Thriller/Noir
Tom et Luna, les jumeaux, et Mily et Alex, leurs parents forment une famille heureuse et continuent de jouir d’une belle liberté. Ils vivent à la marge, esprit de bohème, saltimbanques ou saisonniers, avides de rencontres, ils enchaînent les petits boulots et se déplacent avec leur maison, une vieille camionnette rappelant le monde du cirque. Le récit débute alors qu’ils se trouvent au départ du canyon de la Tara au Monténégro et sont impatients (excepté Mily apeurée par un mauvais pressentiment) de plonger le raft à l’eau pour partir naviguer dans une aventure collective à laquelle s’est joint Goran un Monténégrin croisé sur la route. Le canyon est impressionnant, les passages des rapides aussi, la tension croit au fil de la descente mais Goran épaulé par Alex semble maîtriser. Jusqu’au drame. De retour sur la terre ferme, non loin des Grands Causses et des gorges du Tarn, la famille ébranlée peine à retrouver le chemin de la vie, de l’insouciance et de la liberté (« On avait laissé tant de choses là-bas. Chaque jour s’ouvrait, comme un calendrier de l’avent, sur un lot de conséquences qui devaient nous conduire je ne sais où. Elles s’agglutinaient comme des batraciens aux premiers jours du printemps. Leurs copulations n’engendraient rien de bon. Loin de diluer, notre douleur s’engluait dans un baume acide. »). Ils s’installent dans une vieille ferme abandonnée et en ruine, et les enfants, notamment Tom, s’interrogent sur le drame, sur sa genèse, sur les relations nouées avec Goran avant et après le drame, il les a en effet suivis en France et les aide avec beaucoup d’abnégation. Tout ça n’est-il qu’un malheureux hasard ? Patrice Gain maîtrise parfaitement la tension de son récit, excelle à décrire la sublime beauté de la nature sauvage et parfois violente, à nous attendrir devant le parcours chaotique de Tom vers la vérité, portrait d’un ado émouvant et réfléchi, et nous rappelle si nécessaire qu’une guerre n’est jamais propre, sa violence absolue et qu’elle ne se termine jamais. Un roman noir au style riche, travaillé, parfois précieux, évocateur, dans une langue raffinée, un voyage et une rencontre inoubliables au cœur d’un Causse sauvage et intact.
« Je me demandais si c’était ça la vie. Empiler les mauvais coups, les désillusions et les ennuis jour après jour, mois après mois… »
« On ne refait pas sa vie, on la poursuit, avec d’autres horizons parfois, d’autres personnes souvent, mais on n’efface pas le passé. »
« Je me demandais ce qui nous définissait : était-ce l’ensemble de nos actes ou seulement les conséquences de nos erreurs ? »
Fiche #2469
Thème(s) : Littérature française
Dans la montagne ardéchoise, éloignée de tout, une petite communauté d’amis partagent un quotidien fait de vrais hivers, de vrais étés, de lumière, de solitude, d’entraide, d’amitié, une vie sauvage proche de la nature, une vie simple, vraie « Mais lorsque la nuit tombait, une vieille nostalgie ranimait leurs anciennes convictions. » En effet, ils se sont retrouvés là après de longues années d’engagement, ils ont cru en la justice, la fraternité, en un monde sans frontières, toujours aux côtés des pauvres, des opprimés, luttes incessantes et puis ils sont venus là, un peu retirés du monde, mais libres et en accord avec leurs convictions restées intactes. Jeanne gardera toujours la tête haute et clamera toujours avec la même conviction « Hasta la victoria sempre ». Mais qui reprendra le flambeau ? Pas son fils qui a choisi un autre modèle de vie, de société et reste en colère face à cette mère distante, trop engagée et libre. Fidel Castro n’est pas loin d’être son messie, en tous cas, elle refuse de croire en son échec, même si elle a douté évidemment face à l’évolution en Amérique latine ou à l’Est, « j’ai détesté ces hommes qui portaient la mort en même temps que la révolution » mais reste sur l’admiration de ses années de jeunesse, Fidel continue d’incarner ses idéaux qu’elle n’a pas abandonnés et Cuba le seul rayon de soleil. Alors à l’annonce de sa mort, le passé se fait plus prégnant et elle doit retourner une dernière fois sur les terres de sa révolution. Mais pas avec n’importe qui. Avec Ruben, son grand amour inachevé. Arrivé en France pendant la retirada à l’âge de trois ans, devant le terrible accueil de la France, il fut contraint de s’exiler à Oran avec sa grand-mère et jamais l’odeur de sang ne le quittera. Alors il la laissera partir à Cuba pour éviter de revivre les horreurs qu’il a toujours en tête et fera alors office de traitre à la cause. Mais il est temps aujourd’hui de s’expliquer, de refaire ce voyage pour vivre ensemble une dernière épopée. Un superbe et émouvant hommage que ce portrait d’une femme libre et engagée qui restera fidèle à elle-même mais aussi d’une amoureuse de la vie. Un récit d’une très belle écriture raffinée et maîtrisée, empreint d’une émotion constante décrivant Jeanne emblème d’une génération où l’idéologie n’était pas encore un gros mot, où l’homme pouvait encore être une priorité et passer avant l’économie, où un monde meilleur pouvait poindre au bout du chemin mais une génération qui a vu aussi les obstacles se multiplier et le sang couler à flots, les échecs s’enchaîner. Pour peut-être se rassurer, on (ré)écoutera l’inoubliable Mano Solo et son couplet « Dans la vie, ce qui compte c’est pas l’issue c’est le combat. »
« Les souvenirs ont les dents longues ; dans les armoires de famille se cachent des brigades de fantômes. »
« La vie, finalement, c’est toujours beaucoup de sang. »
« ... malgré nos désirs de croire, rien ne correspond jamais aux images que nous nous faisons de la vie, qu’il s’agisse de l’amour ou de la politique. »
« La compassion se nourrit de pitié et je déteste la pitié à cause de tout le mépris et de la suffisance qu’elle contient. »
Fiche #2392
Thème(s) : Littérature française
David McCae est un écrivain new-yorkais, un vrai citadin. Il est en train d’écrire les mémoires d’un gouverneur qui vise une réélection. L’auteur éprouve des difficultés à achever le livre hommage alors son éditeur le convainc de partir pour l’Alaska (« … dernier endroit après l’enfer où j’avais envie de mettre les pieds… ») et retrouver un célèbre alpiniste Dick Carlson qui aurait des faits sympathiques à raconter sur le gouverneur. David McCae se retrouve perdu dans un milieu hostile au cœur de l’immensité froide de l’Alaska, dans une nature sauvage, brute, aussi exceptionnelle que dangereuse et violente, où survivre n’est pas un vain mot et où les hommes laissent souvent exprimer leur violence. Et David va le découvrir progressivement comme la vérité sur le « héros » Carlson. Toute cette violence va faire resurgir des souvenirs pénibles de l’enfance que David avait édulcorés… Le froid et l’immensité repoussent loin les frontières de l’humanité mais mettent aussi à l’épreuve l’envie absolue de vivre. Un roman âpre et prenant qui nous emporte dans un joli voyage glaçant !
Ecouter la lecture de la première page de "Terres fauves"Fiche #2292
Thème(s) : Littérature française
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