« Le genre humain est partagé entre les hommes qui raisonnent et les hommes qui croient. »
Nicolas De Condorcet
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Portraits de femmes au cœur de l’Italie des années 2000, l’Italie pauvre et dans le dénuement. Antonia, la mère, sorte de mère courage, se bat, pour ses enfants, pour son mari, handicapé après une chute d’un échafaudage. Elle sait que rien ne leur sera donné, alors c’est le combat permanent mais dans la dignité. Gaïa, sa fille, suit le même chemin, trouve dans les livres ce qu’elle ne rencontre pas dans la vie. Mais Gaïa sent, sait que son destin est fixé, apprendre, mentir, cacher, se battre, rien n’y fera, elle se fera peut-être une modeste place, mais rien ne changera radicalement. Alors la violence et l’oppression constantes de la société font leur œuvre, et une violence sourde et souterraine naît en elle et croît, accompagnée d’une haine profonde pour tous, même ceux qui pourraient l’aider et l’aimer. Un portrait d’une adolescente animée par une colère et rage puissantes contre un monde violent et oppressant où elle sait que les places sont prédéterminées, les destins imposés et que peu ne pourront les contredire et s’y opposer.
« Moi je suis cire et bougie, éteinte, en équilibre sur mon candélabre. »
« Je commence à penser que c’est ainsi que les gens sont ensemble : comme des ombres. »
Fiche #2849
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Laura Brignon