« Voulu croire qu’on domestiquait ses démons comme on attache des chiens, que la force de l’esprit est assez puissante pour reconfigurer le cours des événements. Quelle illusion. »
Hélène Gestern

Les comptes-rendus-avis de lecture de la librairie Vaux Livres

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Bernhard Schlink

Bernhard SCHLINK

La petite-fille
Gallimard

1 | 338 pages | 14-07-2023 | 23€

Kaspar est libraire à Berlin. Il aimait Birgit qui était passée de l’est à l’ouest en 1965. Il découvre après sa mort qu’elle avait abandonnée son enfant. Ebranlé par cette découverte, il ferme sa librairie et part à la recherche de sa belle fille. Il retrouvera Svenja restée en Allemagne de l’Est et qui baigne dans les théories néo-nazies et élève sa fille dans ce carcan. La rencontre entre le grand-père et sa petite-fille sera donc percutée par leurs différences d’appréhension du monde et de sa complexité. Comment créer une relation avec ce gouffre entre eux ? Cette histoire intime familiale et ce face à face contrasté croisent naturellement l’histoire de l’Allemagne ou des Allemagne, revient avec finesse sur la complexité de la réunification et les réminiscences du passé qui continuent d’alimenter les idéologies extrêmes, et sur les traumatismes de l’Allemagne et donc de l’Europe. La reconstruction n’est pas terminée !

« Je ne savais pas qu’on emmène aussi les autres avec soi, toujours et partout. »

Ecouter la lecture de la première page de "La petite-fille"

Fiche #3043
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Bernard Lortholary